L´étude de cas consacrée au nord de la mer Adriatique porte sur les zones côtières de trois pays riverains de la mer Adriatique supérieure, constituées d´un littoral long d´environ 2 227 km et d´îles totalisant 1 502 km de côtes. Ce site inclut, en partant du sud-ouest, la zone côtière de 4 régions italiennes (Marche, Emilia Romagna, Veneto et Friuli-Venezia Giulia), la côte slovène et la côte de 4 régions croates (Istria, Rijeka, Lika & Senj et Zadar.

L´étroite proximité et les caractéristiques écologiques de cette région commune soulèvent un grand nombre de problématiques côtières (principalement les effets du changement climatique et la baisse de la qualité de l´eau) relevant de plusieurs domaines de compétence, ce qui requiert un champ de vision plus large en matière de gestion. Cette étude de cas peut assister le processus de GIZC en soutenant la hiérarchisation des zones à risque nécessitant la mise en œuvre de stratégies d´adaptation en raison de leur exposition aux changements climatiques et à d´autres facteurs stressants pour les côtes.

Concernant la qualité de l´eau, l´équipe est en train de développer un modèle de prévisions à court terme nommé BRAHM (Beach Health Advisory Model, modèle consultatif sur la santé des plages) visant à aider les municipalités côtières en matière de gestion et de surveillance de la qualité des eaux de baignade. De plus, afin de comprendre les risques liés aux effets des changements climatiques sur les zones côtières, un système d´aide à la décision (DSS, Decision Support System) nommé DESYCO est aussi en cours de développement.

Un certain nombre d´indicateurs Pegaso seront utilisés pour l´Évaluation des risques au niveau régional afin d´enquêter sur les risques environnementaux liés aux multiples facteurs stressants pour les côtes.

L´outil participatif a été utilisé pour impliquer les parties prenantes concernées en vue d´atteindre plusieurs objectifs en matière de révision des aspects méthodologiques, de visualisation et de communication des résultats, et de discussions sur sa relation avec les plans et les stratégies politiques dans le cadre du Protocole GIZC. La principale contrainte concernant l´utilisation des outils Pegaso est liée à la disponibilité limitée des données nécessaires pour calculer les indicateurs ainsi que l´ampleur de ces informations.

Dans les mois à venir, les activités qui seront développées comprendront notamment la finalisation de la collecte de données, une mise à jour de la matrice de vulnérabilité en fonction des informations actuelles, l´élargissement de l´utilisation de l´outil d´aide à la décision et la réalisation de l´évaluation des risques pour les problématiques côtières sélectionnées avec la participation des parties prenantes.

L`étude de cas est supervisée par Stefano Soriani, Ca` Foscari Université de Venice.