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Après une expédition d'un mois dans les profondeurs abyssales et inexplorées de la Méditerranée, les scientifiques ont découvert plus de 200 espèces, dont certaines n'ont été rapportés que dans l'océan Atlantique et dans les régions polaires. Ce projet a été initié à la suite d'une demande du Ministère de l'environnement libanais, conformément à sa stratégie relative aux aires marines protégées. Ce projet repose sur la modélisation des flux de données scientifiques recueillies, compilées et analysées par Oceana, l'UICN et le PNUE/MAP-RAC/SPA, avec le soutien du CNRS-L, de la CGPM et de l'ACCOBAMS et financés par la Fondation MAVA. Cette expédition a utilisé un robot sous-marin piloté à distance qui a examiné des zones jusqu'à 1050 mètres de profondeur. Ces robots ont exploré des systèmes de canyons sous-marins que l'on croit être les plus complexes en Méditerranée, ainsi que dans d'autres zones en haute mer. Des Caractéristiques marines uniques ont été répertoriées au Liban, parmi elles, des jardins d'algues coralligènes magnifiques, de superbes coraux, et une énorme variété d'éponges. Certaines espèces de poissons ont aussi surpris les scientifiques, tels que le pocheteau noir (Dipturus oxyrinchus), qui a été vu pour la première fois dans le bassin Levantin, et le sagre nain (Etmopterus pusillus), qui a été observé pour la première fois en Méditerranée. Ces conclusions préliminaires viennent d'être communiquées aux autorités libanaises. Les résultats de ce relevé serviront à dresser des cartes d'aire marine protégée (AMP) potentielles et à orienter le gouvernement libanais pour la gestion de ces écosystèmes précieux et uniques qui méritent d'être protégés. "Le Liban est un excellent exemple pour la conservation marine dans le sud-est de la Méditerranée, avec son engagement à étudier et à protéger sa vie marine en mer profonde. En travaillant ensemble, le gouvernement libanais, les scientifiques locaux et les organisations internationales ont fait un pas énorme pour la protection de cet environnement vulnérable. Nous demandons à d'autres pays de suivre leur exemple", a déclaré Lasse Gustavsson, directeur exécutif d'Oceana Europe. À propos du projet: La stratégie libanaise visait à créer un réseau national d'aires marines protégées, afin de respecter les engagements pris par le Liban à l'égard de la Convention sur la diversité biologique (CDB). Pour plus d'informations: Mar Otero Photo credits: Tube anemones (Cerianthus membranaceus) Ⓒ Oceana |
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